L’effondrement de la Silicon Valley Bank depuis quelques jours, fragilise le fleuron de la foodtech.
La chute de la Silicon Valley Bank (SVB) continue d’entraîner dans sa dégringolade les entreprises qui ont déposé leurs fonds au fil des ans. Pour rappel, la Silicon Valley abrite depuis des années 6 000 entreprises et campus, dont les superstars de la tech mondiale, de Google à Uber en passant par Airbnb, Netflix, évidemment Facebook ou encore Tesla. La banque, dorénavant contrôlée par les autorités, gérait à ce jour plus de 200 millions de dollars d’actifs. La SVB, qui avait pour savoir-faire sa gestion du capital-risque, a accumulé plus de 30 000 clients en quelques décennies et gérait plus de 170 millions de dollars accumulés en décembre dernier, comme le rappelle Le Siècle Digital.
La fermeture de la Silicon Valley Bank, par la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) le 10 mars pour choix hasardeux, entre autres, a fait souffler un léger vent de panique sur les entreprises, qui ont paniqué et accéléré leurs retraits. Alors que les efforts fédéraux et de Washington sont au maximum pour éviter la contagion et l’effet The Big Short qui rappelle amèrement 2008, les grands de la tech ne sont pourtant pas sereins. La Fed a annoncé en fin de semaine dernière que les déposants de la Silicon Valley Bank pourront récupérer leurs fonds ce même lundi 13 mars, sécurisés à la Signature Bank. Cependant, passée dorénavant sous tutelle, feue la 16e banque américaine restait muette, les retraits étant encore impossibles pour certaines entreprises, prises à la gorge sans pouvoir payer leurs dépenses immédiates.
La foodtech californienne en chute libre ?
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