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Luc Dubanchet :

« J’attends un moment humain fort à Sirha Lyon »

Le 12 janvier 2023

À J-7 de l’ouverture du plus grand salon international consacré à la restauration, l’hôtellerie et l’hospitalité, Luc Dubanchet, directeur de Sirha Lyon, se réjouit d’accueillir le monde du food service.

À J-7 de l’ouverture du plus grand salon international consacré à la restauration, l’hôtellerie et l’hospitalité, Luc Dubanchet, directeur de Sirha Lyon, se réjouit d’accueillir le monde du food service.

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Comment définiriez-vous ce Sirha Lyon ? 

C’est un objet vivant. On peut avoir l’impression de quelque chose de massif, avec ces 140 000 mètres carrés et les 7 halls d’Eurexpo Lyon, mais ce sont autant de connexions fines entre les exposants, les visiteurs, le marché, autant d’histoires personnelles des entrepreneurs, de leurs entreprises, tout cela croisé avec les grandes questions macro-économiques du moment… C’est ce réseau complexe qu’on va retrouver pendant cinq jours à Sirha Lyon. Ce salon global est unique en son genre, à la fois pétri d’un patrimoine gastronomique lyonnais hérité de Paul Bocuse – nous fêtons cette année 40 ans d’histoire –, et dans le même temps plus que jamais en phase avec la réalité de tout un secteur, dynamique et résilient, et qui continue de se construire tout en subissant des tensions. L’industrie, au sens anglo-saxon de food industry, trouve au Sirha Lyon sa plateforme idéale, à la fois commerciale, réflexive – on échange des expériences à Sirha Lyon –, pour se créer autant de bonnes raisons de continuer et de développer son activité. 

Je participe au Sirha Lyon

Justement, cela a-t-il été complexe d’organiser ce salon dans le chaos ambiant ?

Le chaos on l’a vécu et en 2021, à l’arrêt, quand on a dû reporter le salon à deux reprises et qu’on l’a réussi, en attirant près de 150 000 visiteurs. On a été confronté à quelque chose qui nous dépassait. Qui a dépassé toute la sphère événementielle et de la restauration. On a su tirer une force de ça. On a beaucoup appris de ce moment-là. On a eu seulement 18 mois pour mettre sur pied cette édition. Et on a réussi à vivre toutes les tensions de manière sereine. 2022 a été l’année de la reprise, du retour du tourisme, des réouvertures de restaurants, parallèlement à une désertion de la main d’œuvre et des tensions fortes sur les prix de l’énergie, des matières premières. Nous sortons d’une lessiveuse. Mais on sent depuis quelques semaines que l’envie de venir, de se retrouver, et pouvoir échanger de manière sereine à nouveau est manifeste.

Ainsi, le retour en force des exposants étrangers, entre stands de marques et pavillons…

Effectivement, on se réjouit que 22% des exposants sont des étrangers. Ils occuperont tout de même 14 000 mètres carrés, soit 300 stands représentant une quarantaine de pays. Avec une grosse présence de l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, et des nouveaux, l’Arabie Saoudite notamment. On va tous découvrir la richesse du territoire et terroir saoudien.

Quelle est votre ambition profonde pour cette édition ?

Contribuer à construire un maillage positif pour trouver des solutions. Sirha Lyon est un événement positif. Nous voulons propager une bonne énergie pour affronter les années à venir avec les enjeux majeurs concernant les ressources, matérielles et humaines. J’attends une reconnexion humaine autour du food service. C’est la vraie ambition : avoir un moment humain fort. De l’émulation, de l’interaction humaine et que les carnets de commandes se remplissent grâce au Sirha Lyon, parce que nous sommes une formidable plateforme économique. J’attends aussi des moments de lucidité, de conscience, sur nos capacités à surmonter une crise. Je tiens à ce Sirha Lyon généraliste, unique, pour confronter plein de mondes, de secteurs, d’idées parce que c’est ce qui nourrit le food service et la restauration.

Je prends mon badge pour le Sirha Lyon

24 pays en finale du Bocuse d’Or, 18 en lice À la Coupe du monde de la pâtisserie, et une quinzaine d’autres concours et challenges nationaux et internationaux consacrés aux métiers de bouche : le Sirha Lyon c’est également cinq jours de compétition pour les chefs et professionnels de la restauration…

La valorisation des métiers m’intéresse dans les concours. Ce sont des métiers géniaux, et c’est un beau biais pour donner envie d’embrasser une carrière. Sirha Lyon est la plateforme d’expression de ces métiers, de leur excellence. Quand on accueille 35 pays à travers le Bocuse d’Or et la Coupe du Monde de la Pâtisserie, ça donne une idée de la richesse incroyable de ces rendez-vous.

Propos recueillis par A. Vacher
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