Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility À table le 20 janvier, si tout va bien | Sirha Food

À table le 20 janvier, si tout va bien

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La sixième allocution télévisée du chef de l’État, mardi, confirme une réouverture des restaurants le 20 janvier si les indicateurs sanitaires sont bons, et annonce une nouvelle aide adaptée.

« Nous avons freiné la circulation du virus », mais « il nous faut poursuivre nos efforts », déclarait Emmanuel Macron mardi soir, et prévenir tout nouvel emballement synonyme de troisième confinement. « Chacun de nous a entre ses mains une partie de la solution », a-t-il ajouté en détaillant les outils nécessaires à cela : l’esprit de responsabilité de tous, l’appli TousantiCovid pour casser les chaînes de contamination en identifiant tous les cas contacts, et la vaccination, fin décembre-début janvier, qui ne sera pas obligatoire. 

Calendrier de l’avant

Tous les commerces dits non-essentiels rouvrent et les services à domicile reprennent, selon un nouveau protocole de sécurité strict, jusqu’à 21 heures, à partir de ce samedi. Les déplacements seront possibles dans un rayon de 20 kilomètres et pour trois heures. Le 15 décembre, si l’objectif de 5 000 contaminations/jour (il est de 20 000 au soir de son allocution) et si le nombre de patients en réanimation est compris dans une fourchette de 2 500 à 3 000 personnes (4 300 au soir de son allocution) sont atteints, le confinement sera remplacé par un couvre-feu national de 21 heures à 7 heures. 
Pour les restaurants, « c'est autour du 20 janvier – après analyse des conséquences de comportements durant les fêtes – que nous pourrons alors prendre, si cela est possible, de nouvelles décisions d'ouverture. Si le nombre de contaminations demeure en-deça de 5 000 cas par jour, les restaurants pourront rouvrir, et le couvre-feu pourra être décalé » à 22 heures. En revanche, aucune date n'a été donnée pour les bars, fermés depuis fin octobre, ni pour les discothèques, closes depuis le premier confinement. Et les grands rassemblements et événements festifs restent interdits. 
L’hôtellerie-restauration compte 229 000 entreprises dont 168 000 restaurants, 38 800 débits de boissons (bars, cafés), 18 600 hôtels et 6 000 établissements de nuit (dont 1 200 discothèques) pour un chiffre d'affaires annuel de 84 milliards d'euros. Soit 960 000 salariés en France, sans même compter les emplois induits, qui sur le qui-vive, qui totalement angoissés devant les perspectives de réouverture pendues au beau fixe sanitaire.
Sur France Info, Thierry Grégoire, président de l’Union des métiers des industries de l’hôtellerie (Umih), a estimé que sa profession vivait « un vrai supplice après neuf mois de sacrifices intenses ». Selon lui, « l’économie est sacrifiée au profit du sanitaire », rappelant que l’hôtellerie représente « un million de salariés et plus de 250 000 entreprises ». 

« Nouvel avenir français »

« Les entrepreneurs que nous avons fermés administrativement veulent surtout travailler (...) J'ai conscience du sacrifice que nous leur demandons. C'est pourquoi nous allons apporter cette aide encore exceptionnelle jusqu'au 20 janvier prochain, je l'espère, date à laquelle nous pourrons les rouvrir. » Soit une aide forfaitaire mensuelle, quelle que soit la taille de l’établissement, correspondant à 20% de leur chiffre d'affaires 2019, à partir de décembre.  
L'ensemble des dispositifs d'aides publics existants, tels que le fonds de solidarité renforcé, l'exonération de charges sociales, les prêts garantis par l'État, le chômage partiel ainsi que la mesure pour alléger les loyers, sont maintenus.

Reste à trouver les ressources pour dessiner ce « nouvel avenir français » que le Président a appelé de ses vœux en conclusion de son allocution. Pour les acteurs de l’hôtellerie-restauration, il est sombre et flou. 


AV

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